Le ténébreux enchâsse la nuit dans son regard
Et décroche du ciel les lieux oubliés par l'histoire
Si la Sainte fleurit le tombeau vide à Bénarès
Elle rêve mieux ce temple défait des rayons solaires
Daphnée ignore tout de l'ancienne romance
Que le Valois chantait à Mortefontaine au printemps
Car le souffle prophétique est détenu par l'écho
Et l'écharpe d'Iris ne calme plus les orages
Une fantaisie d'amour attend le regard sec
Un livre s'ouvre quand s'entrouvrent les lèvres
Tu parleras bientôt pour noyer les ténèbres
O toi dont l'âme suscite la vague et rêve le corail
Le frêle château dans le brouillard des fleurs
Dément la fausse harmonie des nuages crépusculaires
Tu sais depuis toujours lire l'espoir dans les sanglots
Et la vie antérieure au sourire de Syvie disparue
Claude Lopez-Ginisty: Saisons et Sentiments
Photo: icône
1 commentaire:
très belle icône : je voulais la voir en plus grand mais hélas pas possible...car il y a mille détails !
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