A perdre le chœur du jardin
Le soir plus doux que tout autre moment
Est un ami attentif
Avec ses lentes symphonies de ruelles désertées
La cathédrale veille
Une mort si jeune
Que le Nouveau Testament
Lui promet l'éternité
Passe ô mon âme ton chemin
En pèlerin silencieux
Tu es à renaître
Dans les souvenirs
Que tu vivras maintenant
S'il pleut ne laisse nulle ondée t'épargner
Le baptême que tu recevras
Sous la prison aux barreaux limpides
Te délivrera de ta jachère spirituelle
Et ta florescence se perdra
Dans le courtil des poèmes
Avant de te mener
Dans le dédale gris-bleu
Du jour qui point
Claude Lopez-Ginisty: Oraga Haru
Photo: Page oubliée par les siècles ( auteur)
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