Il y aura la source du poème
Et les mots gris-bleu d'un prophète ancien
Et la chanson qui sera venue
Pour enchanter le silence désuet
O le fier cheval fougueux
De la marée déferlante des ténèbres
J'écoute l'ombre des paroles
A travers la pénombre bruissante
Ce sera une nuit
Qui m'ajournera pour Ailleurs
Et m'ôtera ces heures jaunes du jour
En me biffant d'un signe de Croix vivifiant
Les agonies n'existent plus
Aux yeux de ceux qui vivent dans l'Eternité
Et la main qui ferme un regard
L'ouvre à l'intérieur
Sur l'unité du silence d'Amour
Où s'aiment l'âme et le corps
Là ou le chant devient hymne
Claude Lopez-Ginisty: Oraga Haru
Photo: Cathédrale Russe de Vevey ( auteur)
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