Sur la clameur fauve de la nuit
Le voyageur des musiques célestes a dressé ses étoiles
Et pour obtenir la monnaie pâle de la lune
Il montre la Grande Ourse à l'écho du silence
Je suis la limite exacte du paysage
Le passage conquis dans la ténèbre constellée
A la force de mon seul regard las
Demain est cette approche irrémédiable
Qu'étagent les ombres sur les ondes
Et je lis en rêvant la courbure des bois
Pour enfermer le soir ailleurs que dans le temps
Hier la ville gémissait sous les sanglots
Et la guerre lointaine pourtant
Egratignait les sourires
Je sais pourquoi
Souvent je ne chante plus
Le soupir est la mesure sensible du calme
Et l'oubli la rançon de l'indifférence
Claude Lopez-Ginisty: Oraga Haru
Photo: Sculpture céramique de Dominique Aymonier-Lopez
1 commentaire:
sympa ces sculptures !!!! qui s'élancent vers le ciel
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