dimanche 30 octobre 2011
samedi 29 octobre 2011
vendredi 28 octobre 2011
jeudi 27 octobre 2011
mercredi 26 octobre 2011
mardi 25 octobre 2011
lundi 24 octobre 2011
dimanche 23 octobre 2011
samedi 22 octobre 2011
vendredi 21 octobre 2011
jeudi 20 octobre 2011
dimanche 16 octobre 2011
Visiteurs/ 訪問者
Les amis vinrent au petit matin
portant des fardeaux de lourds souvenirs
ils voulaient renouer
avec les attitudes longtemps oubliées
de sourires et d'étreintes
mimant la tendresse et l'amour
ils parlaient des langues mortes
et usaient des dialectes inutiles
d'antiques connaissances
leurs cœurs essayaient de traduire
les vieilles expériences de vie
en comportements et paroles d'aujourd'hui
mais leurs lèvres restaient scellées
livres de fenêtres fermées
ne proférant que le silence dans le vent
et l'obsolète rosée sous la pluie battante
Claude Lopez-Ginisty
samedi 15 octobre 2011
戻る/ Retour
Chante toutes tes mélodies
danse toutes tes amours
Joins le côté ensoleillé
de toutes tes actions
au vol solennel
des hirondelles d'automne
Ne tergiverse pas
bois à la coupe de la Beauté
sans même penser un seul instant
que tu pourrais être ivre
J'ai perdu mon chemin
dans ce monde matériel
mais j'ai trouvé la Voie de mon âme
dans un millier de sourires
qui pavaient ma route vers Toi
Claude Lopez-Ginisty
Libellés :
Le livre de sable et de soleil
dimanche 9 octobre 2011
mercredi 5 octobre 2011
samedi 24 septembre 2011
July
C'était une calme nuit de juillet
j'évitais leur regards
coquelicot parmi les orties
mais ils me prirent au piège
au gouffre de la braverie
prétendant que très bientôt
mes amis voués à un sort fatal
trahiraient ma liesse
et me quitteraient d'un geste de la main
une pure nuit d'été
je perdis le désir fatal de l'amour
quand j'entendis leurs cris
en moi soudain tristement
un millier de montagnes s'écroulèrent
et laissèrent le ciel bleu nuit
étouffer dans la poussière et la cendre
Claude Lopez-Ginisty
jeudi 18 août 2011
Temps / の時間
Leurs âmes chantent
d'étranges pays inconnus
et leurs cœurs fredonnent
d'inoubliables mélodies
l'amour soupire
entre chaque note
entre chaque note
et je me permets
d'y insérer ma vie
d'y insérer ma vie
comme l'espoir léger
du soleil au matin
Les années se font courtes
à user le temps
dans des tâches inutiles
que tout me soit printemps
au front du ciel et de la terre
et je fleurirai
tous mes instants
d'un jardin magnifique
aux roses immarcescibles
que tout me soit printemps
au front du ciel et de la terre
et je fleurirai
tous mes instants
d'un jardin magnifique
aux roses immarcescibles
Claude Lopez-Ginisty
dimanche 14 août 2011
Nuages/ 雲
Comme des rêves
fugitifs et lents
les nuages avec douceur
viennent ouater le ciel
de leur blanche respiration
comme mes pensées
ils s'effacent
à peine entrevus
et laissent perplexes
ces nuées d'azur
où coule cette albe neige
sont-ils le chœur du vent
ou bien l'âme des arbres
qui atteint enfin
ce que leurs branches
comme des mains squelettiques
caressaient sans espoir
mes pensées partent avec eux
oiseaux invisibles qui migrent
vers le monde pur
des cimes ineffables
Claude Lopez-Ginisty
jeudi 11 août 2011
Pain/ ψωμί
Le sang des plantes folles
a rougi le champ de blé
comme un couchant de soleil
ensanglante la mer
à perte de vie
cette moisson s'étend
et ondule lentement
sous la houle du vent
avec ce contrepoint rutilant
c'est le pain de la terre
qui blondira plus encore
dans le feu du four
et l'offrande sacrée
du Don Divin
en devenir
je crois
je sais
Claude Lopez-Ginisty
mercredi 10 août 2011
mardi 9 août 2011
Souvenir/ メモリ
les souvenirs sont
à la fois morts et vifs
douce harmonie du passé et du présent
feuilles mortes vivifiées
sous la lumière brillante de la nostalgie
je suis revenu vers toi
mais tu étais absente
perdue dans d'étranges aventures
à des milliers de sourires
du chagrin qui me consumait
et quand enfin tu me parlas
je ne pouvais pas entendre tes paroles
car je n'étais plus capable
de traduire l'amour
en calme et paix
Claude Lopez-Ginisty
lundi 8 août 2011
Aube verte
Brûlant tes pensées
le soleil se leva
rayonnant à travers une brume
de raisonnements insensés
et d'idées à moitié conçues
le petit matin devint
presque désert
mirages et oasis
au sein de bruits inconnus
il revêtit le silence
de haillons d'ombres
et te laissa inconscient
de la beauté des fleurs
cachées dans leur âme verte
Claude Lopez-Ginisty
dimanche 7 août 2011
Regard/ リガード
Le paysage soudain
disparut
derrière mille pensées oiseuses
qui s'agglutinaient
devant un soleil minimal
elles tuèrent la lumière
dans la chaleur du jour
et tu partis
disparaissant lentement de leur esprit
refrain joyeux
évoquant tendrement
les nuits subtiles de l'enfance
où les ombres sont des monstres
et les étoiles
un million d'yeux
qui t'épient
et clignent dans tes rêves
Claude Lopez-Ginisty
samedi 6 août 2011
Illusion/ 錯覚
Ils pensent pouvoir tenir les instants
en s'agrippant aux possessions matérielles
mais la beauté s'évanouit
et les objets cassés sont jetés
avec leur âme de mémoire
nous ne sommes que des passants
des errants célestes
sur les chemins des paysages terrestres
ombres d'ombre
suivant dans le ciel
la course du jour
ne sachant pas toujours
si le soleil
est au levant
ou au couchant
Claude Lopez-Ginisty
Libellés :
Le livre de sable et de soleil
vendredi 5 août 2011
Passé / 過去
C'est comme un vieux film
que tu regardes sans discontinuer
récitant ses dialogues
et imitant les héros depuis longtemps disparus
de ta jeunesse oubliée
les gens parlent
leurs paroles te mènent dans un passé lointain
où tout est sûr
et calme et accepté
mais tu sais que ces images
fixées comme des photographies
sur un papier glacé jauni
ne sont qu'illusion de l'éternité
tentative inutile
pour prétendre que les souvenirs
peuvent à jamais
être de chair et d'os
dans un monde fragile
comme une dépouille de cigale
Claude Lopez-Ginisty
jeudi 4 août 2011
Route/のルート
Une fois sur la route
tu semblais savoir
où te diriger
mille chansons
étaient sur tes lèvres
and tant de mélodies
s'immisçaient doucement
dans le silence brisé
de ta joie
comme si ton âme
était un instrument de musique
tu commenças à jouer
un concert de gestes enthousiastes
on ne peut détonner
lorsque le chef d'orchestre
est un vieux Maître dévoué
tu cheminas jusques à Lui
Claude Lopez-Ginisty
mardi 2 août 2011
الجزائر/Άγιον Όρος
J'ai perdu depuis longtemps
dans les méandres de mon âge
les routes arides
du Djebel Amour
et la Montagne Carrée de Tiaret
la Lionne Berbère
au fond du cœur
entre l'enfance et la douleur
avec la joie du souvenir
et la douceur de la nostalgie
j'ai cheminé lentement
vers des paysages nouveaux
ceux de Scandinavie
d'Albion et d'ailleurs
et j'ai trouvé ma Montagne
en Hellade sur le Mont Athos
avec ses terribles escarpements
ses monastères emplis de prières
jusques au sommet des coupoles
et ses anges de moines
qui nichent dans l'oraison
comme des oiseaux dans les bois
et mon âme s'est réchauffée
dans la chaleur de l'Autre Soleil
celui du Jour sans déclin du Royaume
روحي في سلام
Mon âme est en paix
Claude Lopez-Ginisty
Crédit photo:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Athos
Crédit photo:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Athos
Lové dans l'Amour
L'amour vint lentement
sourire après sourire
baiser après baiser
mélange subtil
de tendresse et de consolation
puis en un sentiment rapide
de soupirs inattendus
ton cœur lui-même
commença à battre
à un rythme nouveau
la musique surgit de nulle part
symphonie d'âmes amicales
se rassemblant dans ton esprit
Claude Lopez-Ginisty
vendredi 15 juillet 2011
Retour
Au mitan de ma vie
je suis revenu les mains vides
abandonné et oublié
et ils m'ont seulement donné le temps
de confesser que j'étais heureux
ils m'ont jugé selon leurs critères
pardonnant les erreurs
et ignorant mes péchés
j'ai ri d'eux
car je ne savais pas
si j'étais de retour
ou si l'antique cauchemar
avait saisi à nouveau
ma pauvre âme dolente
ma pauvre âme dolente
dans les pièges sanglants
de leur fausse compassion
Claude Lopez-Ginisty
mercredi 13 juillet 2011
簡潔さ / Brièveté
Comme le filet d'eau
d'une source cachée
des vies s'écoulent secrètement
que le monde ignore
et si ce n'était
un soleil de mai timide
rien ne paraîtrait
de ces âmes légères
en éclats ténus
de lumière soudain
lucioles en plein jour
qui s'éteignent aussitôt
et retournent au paysage
Claude Lopez-Ginisty
mardi 12 juillet 2011
ビジョン / Vision
Ils éloignent leurs âmes en chantant
dans d'étranges pays
tandis qu'ils rentrent chez eux
lourdement chargés des souvenirs
d'inoubliables rencontres
L'amour suppose plus de soupirs
que leur cœur ne peut le permettre
et les espoirs sont légers mais bas
dans ce monde réel
Il m'a fallu des années
pour mépriser le temps
et ses insondables gouffres
et seulement une seconde
pour réaliser que l'éternité
était l'âme de chaque instant
Claude Lopez-Ginisty
dimanche 10 juillet 2011
Liesse
J'ai chanté d'étranges chansons
et bu aux sources de l'Esprit
Dans mon humble cheminement
je n'ai pas détourné les yeux
pour éviter la vision grise
des chagrins et des détresses
J'ai parcouru les paysages
du Nord au Sud de l'Est à l'Ouest
soleils brûlants blanches froidures
j'ai prêté mon corps à tous vents
Aux jours fastes de mon bonheur
j'ai partagé l'aube et le pain
mes rêves fous et mes espoirs
et j'ai parlé toutes les langues
des pays de l'âme et du cœur
Et quand j'ai rencontré la foi
j'ai vécu entre Ciel et terre
heureux au milieu de mes frères
Le temps passe comme nuages
avec l'azur toujours présent
et lorsque je pense au futur
dans ce matin de pure joie
je vois mes racines célestes
Je suis le pèlerin de l'âme
riche des amitiés humaines
et humble dans l'Amour de Dieu
Claude Lopez-Ginisty
dimanche 3 juillet 2011
όνειρο/ 夢/ Songe
La fenêtre ouvre sur le ciel
gorgé de soleil
et vibrant de chaleur
Au-delà des murs
dans le paysage dehors
l'aventure des champs
des fleurs et des bêtes vogue
et des oiseaux lents et doux
picorent l'air ardemment
et le clouent de leurs chants
L'évasion est simple
il suffit d'un regard
et d'un peu d'imagination
et tout devient possible
La nef de la pensée
embarque vers l'Eden
avec les espoirs neufs
et les gloires passées
Le réel est transfiguré lentement
parce qu'au sein du paysage
il y a le pouvoir du songe
et la lumière du poème à venir
Personne ne voit vraiment
la lisière du départ
qui commence par le regard
et finit avec le bonheur
car le voyage est secret
serein et humble
C'est l'œil du cœur
qui sait passer
au-delà des apparences
pour trouver sans coup férir
la faille du temps et de l'espace
où l'on entre dans le paysage
pour sortir dans le rêve
et revenir lentement heureux
comme un nageur essoufflé
dans l'apparence du monde
Je suis le nautonier fantasque
des croisières imaginaires
Le port de mes vies accueille
toutes mes errances
Claude Lopez-Ginisty
lundi 27 juin 2011
ワルツ/ Valse
Comme un nuage
qui n'est ni ciel ni terre
et caresse la cime
des arbres qui le narguent
J'hésite
je descends vers l'azur
ou monte vers la glèbe
attaché aux beautés du monde
et assoiffé ardemment
de celles de l'au-delà
Neige qui redevient eau
puis air et vent
ou bien aussi simplement
onde qui féconde le sol
et fait jaillir les fleurs
et l'âme de leurs parfums
subtils et entêtants
Je suis en équilibre précaire
entre deux cimes
entre deux abîmes
et les jours succèdent aux nuits
souvent
sans me donner le ton
qui dirigerait mon chant
dans la symphonie essentielle
du temps qui va vers l'Eternité.
Claude Lopez-Ginisty
dimanche 26 juin 2011
Θα γίνει ψωμί/ Il deviendra pain...
Il était graine
terre et eau
mort apparente
sous le linceul des jours gris
Sous la neige et la pluie
il a cheminé secrètement
pour rejoindre la Lumière
et le Ciel
Il est épi à présent
un et multiple
soleil en grains jaunes
qui ondule comme une vague
sous le vent de juin
Symphonie de mouvement
et d'ardente beauté
qui se meut gracieusement
sous la houle d'Eole
il deviendra pain
Et
Dieu voulant
Nourriture transfigurée
du Royaume à venir
Claude Lopez-Ginisty
lundi 20 juin 2011
εξορία / 亡命 / منفى / Exil
Je suis d'ailleurs
d'un ailleurs de sable, de pierres,
et de soleil brûlant
je vis aux pieds de montagnes
aux neiges éternelles
qui vieillissent le paysage
de leur blancheur immaculée
j'ai la nostalgie des jours de feu
qui font onduler les êtres et les choses
dans leurs vibrations de chaleur
étés de canicule
je vous sens dans mes os
comme des caresses tendres
dans l'hiver de ces jours gris
l'himalaya de pacotille
qui emprisonne le panorama
ne vaut pas une seule colline
du Djebel Amour
et le crissement des grillons
qui grattent la campagne estivale
n'a pas le charme certain
des aboiements des chacals
qui déchirent la nuit
et lui donnent sa beauté tragique
et lui donnent sa beauté tragique
Claude Lopez-Ginisty
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