dimanche 7 août 2011

Regard/ リガード



Le paysage soudain
disparut
derrière mille pensées oiseuses
qui s'agglutinaient
devant un soleil minimal

elles tuèrent la lumière
dans la chaleur du jour

et tu partis
disparaissant lentement de leur esprit
refrain joyeux
évoquant tendrement
les nuits subtiles de l'enfance
où les ombres sont des monstres
et les étoiles
un million d'yeux
qui t'épient
et clignent dans tes rêves

Claude Lopez-Ginisty

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