Comme des rêves
fugitifs et lents
les nuages avec douceur
viennent ouater le ciel
de leur blanche respiration
comme mes pensées
ils s'effacent
à peine entrevus
et laissent perplexes
ces nuées d'azur
où coule cette albe neige
sont-ils le chœur du vent
ou bien l'âme des arbres
qui atteint enfin
ce que leurs branches
comme des mains squelettiques
caressaient sans espoir
mes pensées partent avec eux
oiseaux invisibles qui migrent
vers le monde pur
des cimes ineffables
Claude Lopez-Ginisty
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