C'était une calme nuit de juillet
j'évitais leur regards
coquelicot parmi les orties
mais ils me prirent au piège
au gouffre de la braverie
prétendant que très bientôt
mes amis voués à un sort fatal
trahiraient ma liesse
et me quitteraient d'un geste de la main
une pure nuit d'été
je perdis le désir fatal de l'amour
quand j'entendis leurs cris
en moi soudain tristement
un millier de montagnes s'écroulèrent
et laissèrent le ciel bleu nuit
étouffer dans la poussière et la cendre
Claude Lopez-Ginisty
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