samedi 11 octobre 2008

Vêpres


Voici le temps de la journée
où la vie se calme autour de moi
comme la dernière vague
vient en gémissant de sa langue d’écume
dire au sable le sommeil de la houle

et je suis dans l’océan de Ton Amour
le minuscule grain de sable
humide soudain
dans la foule de la plage
avant Ton baiser de soleil
qui me dorera au matin neuf

Et Tu peux m’emporter quand Tu le veux
pour me mêler joliment dans Ton océan d’Amour
au corail de Ton Verbe à jamais

Claude Lopez-Ginisty: En attendant la Parousie
Photo: Lutrin/ Livre/ Lestovka/ Tchotki

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La paix du soir, le dépouillement de l'Amour, l'acceptation heureuse, ce poème chante, Claude, il chante aux oreilles attentives...