Le vent s'est vêtu de corbeaux
Sur les nuages qui moutonnent
Il fait frissonner les ruisseaux
Et briller ses ors monotones
Il n'est forêts bois ni coteaux
Qui au sommeil ne s'abandonnent
Le vent s'est vêtu de corbeaux
Nuages qui tombent en eaux
Feuilles qui volent et s'étonnent
Crissant sous les pas qui résonnent
Les jours s'estompent en lambeaux
Le vent s'est vêtu de corbeaux
Claude Lopez-Ginisty
Le Jour de Charles d'Orléans
Photo:
Automne au Creux de Charpigny (auteur)
1 commentaire:
Votre automne frissonnant évoque Villon. Les pas résonnent, le vent annonce le sommeil éternel. Mais que c'est beau!
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