Aux marées d’équinoxe
Que je garde en mon cœur
Les vagues de sa voix
Et quand descend le soir
Comme un reflux magique
Leur nostalgie remonte
Jusqu’au port de mon âme
Mais j’ai le cœur marin
Je ne crains les tempêtes
Mes amours sont des mouettes
Qui me suivent au loin
Et si parfois je pleure
C’est pour un vieux soleil
Qui brillait sur la plage
Où je t’ai rencontrée
J’ai tant rêvé la mer
Aux lunes d’équinoxe
Que mon cœur parfois casse
Et reste à marée basse.
Claude Lopez-Ginisty: Le livre de sable et de soleil
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