A n'être que Toi
J'ai perdu toute souvenance
Et lorsque je parle de mon amour
Il me semble vouloir un paysage
A n'être que Toi
Je vis avec la valse lente des saisons
Et je deviens un gisant de chair
A rêver d'immobiles destins
A n'être que Toi
Je retrouve mes racines plantées au Ciel
Et si je me livre à Ta longanimité
Les jours deviennent alors naissances
A n'être que Toi
A naître enfin et à jamais
Dans Ton regard bienveillant
Je découvre que la Vie est inexhaustible
Claude Lopez-Ginisty: La Maison d'Améthyste
Illustration: Chrysalide Pascale Russe ( origine?)
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