Je suis la chanson sans musique
L'arpège immobile
D'une main perdue sans la tienne
J'ai la conscience nette et froide
De la nudité de mon être
Et je ne sommeille pas
Je suis le paysage sans lumière
A la lisière du chagrin
Dans le chœur douloureux du souvenir
J'ai les yeux ouverts à l'intérieur
Je psalmodie sur un ton mineur
Et je ne rêve plus
Tu es l'aube et le crépuscule de ma vie
Le secret oublié des prophéties d'Amour
Claude Lopez-Ginisty: La Maison d'Améthyste
Tableau: Isaac Ilitch Levitan/ Le monastère silencieux
1 commentaire:
A la lisière du chagrin, il suffit parfois d'un message pour reprendre confiance!
Lorraine
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