Il suffirait de tendre la main
Mais quelquefois le jour se dérobe
Et le soir est une vallée chrysanthème
A faner d'étranges songeries
Et la porte lilas de la nuit s'estompe
Sur un reflet de ténèbres
Qui sont aussi celles de l'esprit
Il faudrait ne rêver qu'en dormant
Mais souvent les heures s'interrogent dans le silence
Et l'espace meurtri par le sanglot des pluies
Dévale en silence les replis du soleil
Et au cœur bat toujours cette espérance folle
Que la source va jaillir où surgissait hier
Les rêves surprenants du matin nouveau
Claude Lopez-Ginisty: La Maison d'Améthyste
Photo: Ranft/ Helvétie ( auteur)
2 commentaires:
Oui, le jour se dérobe, le silence interroge, et je veux croire que la source va jaillir, à nouveau. Merci, Claude, de partager ce que nous ressentons sans pouvoir l'exprimer.
La photo me rappelle avec joie la magnifique journée que j'avais passé dans ce petit coin de la Suisse où l'humble Nicolas de Flue a vécu.
J'aimerais beaucoup y retourner un jour...
C'est d'ailleurs bientôt le jour de sa fête, le 25 septembre.
En attendant continuons de demander sa prière.
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