Dans ce livre de la nature
Que tu ouvres tous les jours avec tes yeux
Sache comprendre l'indicible
Et aimer l'inattendu
Chaque fleur te parle une langue
Que ton cœur sait déchiffrer
Lorsque tu passes dans ton jardin
Avec l'âme d'un papillon
Chaque herbe folle témoigne
D'une fantaisie subtile
Le liseron qui étreint tes roses
Est amoureux comme toi de leur parfum
La moindre feuille et l'arbuste le plus menu
Palabrent sans discontinuer
Au gré du vent léger
Qui souffle sur eux comme un baiser
Sois amical avec le chiendent même
Et lorsque tu cueilleras un bouquet
Tu entendras étonné et marri
Le long cri de douleur du saule pleureur
Claude Lopez-Ginisty: (La Maison d'Améthyste)
Photo: Jardin buissonnier de l'auteur
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