XIII
Si vraiment tu crains la mort
Ne cueille plus jamais
La moindre fleur
( Les Instants Eternels)
XIV
Pensées
Racines de mon être
Dans le réel
Poèmes
Fleurs
( Les Instants Eternels)
XV
Il faut te dire que je t'aime
Pour que soudain
Chaque parole me soit un jardin
Sans la jachère du soir et la brume du matin
Avec ce dernier rayon du soleil
Planté dans mon âme
comme un glaive de vie
Car je t'aime
Dans la dimension cosmique du monde
Avec tant de lumière dans les yeux
Que mon image et la tienne
Se confondent en mon regard
(Autrelieu)
XVI
Il n'est pas de brèche
Dans la Vie
Le ciel n'est pas moins bleu
Si tu crois
Que tu es triste
( Les Instants Eternels)
XVII
Sur l'aile du vent
Avec l'haleine douce de la brume automnale
Tu partiras lentement
Léger comme un soupir de cigale
Pur et libre de toutes attaches
Et tu planteras doucement
Tes racines au Ciel
( La Maison d'Amethyste)
XVIII
Ne sois pas austère
As-tu déjà vu la nature
Fermer ses arbres
Au printemps
( Les Instants Eternels)
XIX
Si tu aimes
Que ton amour soit un paysage
Qui ressemble à deux êtres
Et à chacun d'eux
( Les Instants Eternels)
XX
Le jour s'est achevé paisiblement
Dans la lente lassitude du labeur
La nuit fauve des ténèbres
S'avance doucement
Sur les pas feutrés du sommeil
Qu'apprivoisent les yeux
Les pensées s'apaisent
Et viennent en phalènes incohérentes
Disparaître dans la lumière du soir
A la faveur du repos
Le rêve pourrait fleurir
Dans cette mort provisoire du corps
Qui se voile dans le linceul du lit
(La Maison d'Améthyste)
XXI
L'horloge centenaire
Où s'entassent les ans
Avec pourtant
Cette poussière de l'oubli
( Les Instants Eternels)
Claude Lopez-Ginisty
Crédit Photo: http://www.photo-paysage.com/displayimage.php?pos=-760
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