I
La brume est entrée
A la lisière du cœur
Et le spleen m'assiège
II
Les arbres aux mains vides
S'agrippent au ciel blafard
Pour voir le soleil
III
Couvrant la colline
Le coton blanc des nuages
Se mêle à la neige
IV
Mordus par la bise
En deuil givré et froidure
Jour et nuit se suivent
V
Et le grand silence
Est l'écho muet et triste
Des beaux jours enfuis
Claude Lopez-Ginisty
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