I
Depuis si longtemps
Le pin monte vers l'azur
Qu'il prend pour la mer
II
Lorsque vient l'automne
Se délestant de ses feuilles
Il croit s'envoler
III
Mais son rêve est vain
Il demeure sur terre
Malgré son désir
IV
Seul quelque moineau
Qui nait au nid de ses branches
Lui fait croire au ciel
V
Son âme en fumée
Le quittera un matin
Dans l'âtre d'hiver
VI
Toi dont les racines
Sont engoncées dans la glèbe
Rêve aussi au Ciel
VII
Tes ailes sont là
Qui se meuvent en prière
Vers l'Eden promis
Claude Lopez-Ginisty
1 commentaire:
Bon-Jour
Merçi pour ces haïkus, plus que le petit déjeuner, je me suis régalé.
En résonnance :
Arbre mon ami
tu touches le ciel
pour mieux nous le faire goûter
Yanis Petros
Blog : jeanpierreaudren.blogspot.com
Amicalement
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