Elan vers les hauteurs
les arbres tendent leurs mains
avec leur doigts verts de feuilles
comme pour implorer le printemps
et la venue des fleurs
le ciel leur donne bientôt
l'or dérisoire de l'automne
qui les dore avant de les dépouiller
puis soudain
dans l'air glacé
une tempête de papillons blancs
descend sur eux
et les revêt d'albes linceuls
pour le deuil d'hiver
ainsi tes espoirs
sont-ils souvent surpris
par les caprices d'un temps
que tu crois malléable
selon ton imagination fertile
Claude Lopez-Ginisty
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