Le peigne du vent
a décoiffé les cerisiers
de leur neige florale
La corneille est passée
Dans la mer du ciel
Où le dernier discours du soleil
Narre avec nonchalance
Des chemins de lumière ténue
Qui s'estompent comme la brume
C'est le point du soir
Où le printemps vagabonde
Rassemblant les cliquetis nets
De ses troupeaux de criquets
Avant que la nuit ne jette l'ancre noire
Sur le paysage englouti
Dans l'eau des ténèbres
Claude Lopez-Ginisty
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