Les fleurs sont inutilement belles
Délicieusement inutiles
Dans le dédale sanglant du monde
Qui poursuit sa descente aux enfers
Et tente d'effacer
Toute trace de beauté
Ton âme est un jardin
Qu'irise la rosée
Une roseraie d'églantines
Qui rosit le matin
Et neige sur l'herbe du soir
De son sang floral
Parfums fragrances et senteurs
Comme autant d'esprits
Se disputent l'air
Et l'habillent suavement
D'un habit subtil
Qui repousse l'oubli
Ne m'oubliez pas
Dit le myosotis
Au soleil de l'hélianthe
Mais la lune paraît
Blafarde et si pâle
Que les grillons grésillants
Cessent tous leurs violons
Claude Lopez-Ginisty
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire