Enfant sur le parvis du temps
j'ai attendu l'aurore
d'un jour éternel
Des êtres sont venus
qui sont devenus frères et sœurs
et nous avons partagé simplement
le pain les rires et les larmes
les jours et les nuits
en marées de lumière et d'ombre
ont ourlé notre vie
de joyaux éphémères
que nous croyions éternels
nous avons alors défini le monde
et restauré l'harmonie
de l'innocence perdue
sur le parvis du temps
l'aube a lui enfin
et les souvenirs sont morts
de n'être plus rêvés
Claude Lopez-Ginisty
1 commentaire:
Cher Claude
Merci pour ce très beau texte. La poésie est la langue qui relie tous les êtres.
belle soirée
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