Il ne reste que les murs du château
Le vent s'y engouffre avec délice
Les hiboux le hantent la nuit
Et parfois on croit entendre
Un frôlement du passé
Dans l'espace muet et froid
C'est le temps qui grince
Et se délabre dans le silence
Tandis que l'imagination
S'accrochent aux vieilles pierres
Pour imaginer la splendeur d'antan
Le seul soleil reste éternellement
Présent dans le ciel
Sempiternel œil cyclopéen
Que les larmes de la pluie
Ne chassent qu'un temps
Avant le miracle ineffable
De l'arc-en-ciel
Claude Lopez-Ginisty