jeudi 3 mai 2018

Árstíðir og tilfinningar




En monotone rêverie 
Les nues égrènent leur collier 
Sous un ciel de mélancolie 
Le jardin est mort en janvier

Après une lente symphonie
Qui a dépouillé le rosier
De sa frêle et belle harmonie
Pendant l'automnal brasier
Le jardin est mort en janvier

Comme une triste hémorragie 
Le temps fuit au calendrier 
Et le chant de son agonie 
Incite le ciel à prier
Un chapelet de litanie 
Le jardin est mort en janvier 

Soleil qui peut tout raviver
A touché de ses doux rayons
L'herbe le vent les papillons

Le jardin est ressuscité

Claude Lopez-Ginisty


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