Douceur sans pareille
Le silence est océan
Où le soleil dort
Et le paysage
Enveloppé d'or
S'avance immobile
Le moindre brin d'herbe
Retient la terre sous lui
Et le val sommeille
C'est l'heure paisible
Où toute beauté obvie
Nous révèle Dieu
Passe ton chemin
Toi qui ne vois jamais rien
Pas même ton ombre
A trop ignorer
Ce que tu crois inutile
Tu n'existes plus
Et le paysage
Suppose que tu es vain
Comme un vent d'été
Claude Lopez-Ginisty
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