Par ta spéculation intellectuelle
Tu prétends enfermer le vent
Dans les mots de ton poème
Comme on croit la mer
Prisonnière d'un coquillage
Et tu es étonné
De l'entendre encore chanter
Dans la réalité du paysage
La moindre de tes pensées
Ne vaudra jamais
Le soleil levant
Qui joue de la harpe de lumière
Sur la toile d'araignée
Où pleure la rosée du matin
Claude Lopez-Ginisty: La Maison d'Améthyste
Photo: Coquillage http://www.flickr.com/
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