I
Mon langage est celui du soir
Un soleil le fait mourir au matin
II
Ne te vante pas de ton amour
Mais rends grâce à celle qui le fit naître
III
Ce monde est celui des chansons
Derrière le silence se cache un écho
Que nous connaîtrons après la mort
IV
Ta volonté chantera dans mes actions
Alors seulement je serai tien
La pluie noie
L'averse fertilise
V
Laisse-moi penser
Lorsque je suis silencieux
Que c'est ton âme qui m'emplit de son message
VI
Ne condamne pas
Les mérites que tes frères
Ne partagent pas avec toi
L'humilité est l'âme dénudée
VII
Le soir écrase mon esprit solitaire
Sous un visage manquant
Il me reste la prière sûre
D'un sourire sous un prénom
VIII
Le moi tendit la main
J'étais le moi
Multiple dans la solitude de la foule
IX
La pensée vraie
Appartient à l''évidence
Comme l'âme
A l'amitié
X
Pas à pas
Entre un sanglot
Et une chanson
J'accorde ma vie
A la harpe céleste
Claude Lopez-Ginisty: Oraga Haru ( l'Année de ma Vie)
Photo: Village au pied de la colline ( auteur)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire