Le chœur floral, l’âme minérale, le Royaume céleste,
battent en moi dans leur unité Christique,
je comprends tout,
mon chemin vers Lui fut long,
mais je marchais d’un pas allègre…
à toutes mes chutes, Il me releva.
J’étais sûr de toutes les chansons à venir…
Dans ce cloître du silence,
un vieux moine me parla doucement
et quand je retournai chez moi,
Tu m’attendais Seigneur.
Je n’ai jamais été seul,
si quelquefois je l’ai cru,
c’est parce que je n’osai prononcer trop fort Ton Nom,
Seigneur l’Alpha et l’Oméga…
J’ai marché sur le papier comme un reflet sur l’eau :
il n’est nul mystère dans mes mots,
si ce n’est l’Amour,
un très profond Amour…
Claude Lopez-Ginisty: En attendant la Parousie
Photo: Linceul sur le paysage ( auteur)